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La Côte d’Ivoire assure la présidence en exercice de la CONFEMEN pour deux ans

La cérémonie officielle d’ouverture de la 56e Session ministérielle de la CONFEMEN, qui s’est déroulée le 10 juillet 2014 à Abidjan, a été marquée par la remise du fanion CONFEMEN et le passage de maillet entre le président en exercice sortant, le ministre de l’enseignement fondamental et de l’Alphabétisation du Tchad et la nouvelle présidente en exercice, la ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique de Côte d’Ivoire.

Dans son discours, le président en exercice sortant, M. Ahmat Khazali Açyl, a indiqué que les deux ans de présidence assurée par le Tchad, ont été des moments de partage, d’échange d’expérience, d’engagement et de détermination de toutes les parties prenantes pour la bonne marche de la CONFEMEN.

Il a exprimé sa disponibilité à soutenir la nouvelle Présidente en exercice tout en appelant à mettre en œuvre des actions qui ont trait au suivi efficace des recommandations, à la mutualisation des efforts et à la mobilisation des ressources ainsi qu’au respect des engagements des États et gouvernements membres afin de parvenir à une éducation de qualité au service du développement de nos pays.

Le ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique de Côte d’Ivoire, Madame Kandia Camara, a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude à son homologue du Tchad. « En nous confiant, à moi-même et à mon pays, la conduite de notre organisation, vous nous témoignez une confiance qui nous émeut au plus haut point » a-t-elle laissé entendre.

Elle dit mesurer la charge inhérente à cette responsabilité. Elle a assuré que la Côte d’Ivoire fera des efforts requis pour être à la hauteur et pour que la CONFEMEN écrive, pour les deux ans à venir, de nouvelles pages glorieuses.

La nouvelle présidente de la CONFEMEN rêve d’une politique de l’éducation de base plus incisive et inclusive dans nos États. « Nous devons y consacrer toutes nos forces parce que les insuffisances enregistrées dès la petite enfance se muent, tout le long de la vie, en tares quasi insurmontables ». Comme vision, elle a invité au développement d’un mécanisme de financement intégré qui doit  s’appuyer sur la recherche d’approches innovantes tant au plan national qu’international.