Le Secrétaire général de la CONFEMEN, Abdel Rahamane Baba-Moussa et le Directeur de l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL), David Atchoarena, ont signé, le 14 novembre 2019 à Paris, une convention de partenariat visant à renforcer leur collaboration à travers les actions de mise à disposition des décideurs politiques et des partenaires de développement, des données utiles sur la question de la qualité de l’éducation avec une vision holistique (éducation formelle et éducation non formelle).

Les grands axes de ce partenariat portent sur :

• les évaluations des apprentissages (programmes d’alphabétisation, éducation non formelle, reconnaissance et validation des acquis des apprentissages non formels, etc.) ;
• l’appui aux politiques éducatives à travers la conduite d’études spécifiques permettant de fournir des informations ciblées pour un meilleur pilotage des systèmes éducatifs ;
• le renforcement des capacités des acteurs à travers la mise en place d’un Programme d’appui à la formation du troisième cycle en sciences de l’éducation – option : mesure, suivi et évaluation des acquis d’apprentissage.

Le Directeur de l’UIL a salué la collaboration déjà fructueuse entre le Programme d’analyse des systèmes éducatifs (PASEC) et le Projet de Recherche-action sur la mesure des apprentissages des bénéficiaires des programmes d’alphabétisation (RAMAA) mis en place respectivement par la CONFEMEN et l’UIL.

Pour le Secrétaire général, cette signature de convention traduit la reconnaissance de l’expertise de la CONFEMEN dans le domaine d’appui aux politiques éducatives et au pilotage de la qualité de l’éducation, à travers notamment le PASEC et l’Observatoire de la qualité de l’éducation (OQE). En effet, selon le Professeur Abdel Rahamane BABA-MOUSSA, il faut noter que l’ODD4, en insistant sur l’allongement de la scolarisation de base à 10 ans, sur l’apprentissage tout au long de la vie et la nécessité de favoriser l’accès à des connaissances utiles, inscrit les politiques éducatives des pays dans un nouveau paradigme. Il revient à la CONFEMEN d’accompagner les Ministres dans ce sens, et la signature de cette convention participe de cette démarche.