Les équipes nationales outillées pour la sortie des rapports.
Le 3e regroupement des équipes nationales PASEC s’est tenu du 26 au 31 janvier 2015 à Saly, au Sénégal. Il a réuni les membres des équipes nationales des pays participant à l’évaluation internationale PASEC : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Niger, Sénégal, Tchad et Togo. L’équipe nationale de Madagascar a participé également à ce regroupement pour s’approprier la nouvelle méthodologie et les nouveaux outils d’évaluation du PASEC en vue de conduire une évaluation nationale.
Le 3e regroupement visait à rappeler et à informer les participants sur les nouvelles approches méthodologiques du PASEC ainsi qu’à accompagner les équipes nationales dans la construction du plan de leurs analyses nationales. Il s’agissait notamment de faire le bilan de l’avancée des évaluations PASEC 2014, avec un accent sur les difficultés rencontrées dans la collecte, la saisie et le nettoyage des données ; de présenter l’approche retenue pour rédiger le rapport international et les possibilités d’analyses avec les données de l’évaluation PASEC 2014 et d’appuyer enfin les équipes nationales à préparer leurs plans de rapport national.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général de la CONFEMEN a félicité les équipes nationales pour le travail accompli depuis deux ans dans le cadre de l’évaluation groupée, « Nous savons les efforts immenses et les sacrifices que vous avez consentis pour que les phases de collecte, de saisie et de nettoyage des données se passent bien et dans les délais ».
Le Secrétaire général a rappelé les enjeux à venir. Il s’agira d’abord de produire à partir des données collectées le rapport international qui sera publié en fin 2015 et les dix rapports nationaux qui sortiront au cours de l’année 2016. Il s’agira ensuite de faire en sorte que les constats qui seront faits à la fois dans le rapport international mais aussi dans les rapports nationaux soient largement diffusés au niveau international mais aussi dans chaque pays et ce à tous les niveaux (décideurs, corps enseignant, corps de contrôle, parents d’élèves et tous les acteurs au niveau déconcentré et décentralisé). Il s’agira également de mobiliser les chercheurs afin qu’eux aussi contribuent à éclairer et approfondir les sujets qui, même s’ils sont déjà connus (redoublement, formation et encadrement des enseignants, participation de la communauté et de la société civile), méritent d’être mieux analysés. Il s’agira enfin de renforcer et de valoriser la place et le rôle de l’évaluation dans le pilotage et les réformes éducatives dans un contexte qui est très favorable pour l’évaluation et la mesure des résultats.