CONFEMEN, 1998.
Selon une étude réalisée dans le cadre du thème de la (48e session) il n’existe pas, dans l’ensemble des vingt-trois pays européens étudiés, de systèmes totalement décentralisés où tous les pouvoirs relèvent entièrement des autorités locales. Cela est encore plus vrai dans les pays de la CONFEMEN, même si par ailleurs, il y’a des expériences de transfert de certaines compétences de l’État vers les collectivités locales.
Traditionnellement, la gestion des systèmes éducatifs s’est développée selon trois modèles : les systèmes à prédominance centralisatrice, les systèmes centralisés avec une tendance à la décentralisation et les systèmes totalement décentralisés.
L’objectif du document est de montrer comment le processus de dégradation des systèmes éducatifs, particulièrement marqué par une centralisation excessive et un manque d’ouverture aux réalités du milieu, impose une exigence de changement pour une meilleure qualité, l’efficacité, l’efficience et une plus grande performance des systèmes d’éducation-formation, face aux défis politico-économiques.
Face à toutes ces questions, la dynamique partenariale se veut comme une réponse à une plus grande accessibilité aux dispositifs éducatifs et à la recherche d’une plus grande qualité ; ce qui conduit inévitablement à repenser les modes de gestion des systèmes éducatifs.
Ce concept qui repose sur une vision largement partagée a connu des expériences plus ou moins avancées de la part des États et gouvernements. Il invite tous les acteurs de l’école à mettre en commun leurs efforts pour résoudre les problèmes.
La réussite de la dynamique partenariale n’est possible qu’avec la réalisation de conditions d’ordre politico-juridique, la mise en place d’organes de consultation/concertation/décision, le respect du principe de contractualisation, le choix d’une pédagogie adaptée et centrée sur le développement potentiel de chaque apprenant, le développement de stratégies d’information et de communication.
La réflexion a identifié les paramètres à prendre en compte, dont le rôle des acteurs, les mécanismes de financement, le suivi-évaluation, le processus à suivre et les implications.
La dynamique partenariale doit être mise en œuvre eu égard au rôle important qu’il peut jouer dans le repositionnement de l’État en tant que législateur, mobilisateur et animateur, mais aussi dans le renforcement de la cohésion sociale.
Dynamique partenariale et qualité de l’éducation/formation (PDF, 327.8 ko)