La CONFEMEN organise, du 7 au 10 novembre 2016 à Dakar, un atelier sur le projet pilote de l’Observatoire de la qualité de l’Education (OQE). Cet atelier regroupe les responsables de statistiques des ministères en charge de l’éducation des pays membres du projet pilote et les représentants d’institutions partenaires, notamment l’UNESCO BREDA, le pôle de Dakar, l’ISU et la COSYDEP.
Ce premier atelier sur l’Observatoire vise à partager les objectifs et les indicateurs prioritaires retenus, examiner les outils de collecte des données des pays, définir la stratégie de collecte et de traitement des données, proposer un dispositif de pilotage du projet pilote et un calendrier pour la mise en œuvre du projet.
Le projet pilote de l’observatoire a été adopté par la 57e session ministérielle tenue à Libreville au Gabon en avril 2016. Il concerne huit pays : Cameroun, Côte d’Ivoire, Liban, Madagascar, Mali, Maurice, RD Congo, Sénégal.
L’objectif visé à travers la création de l’observatoire est de mettre en place un dispositif d’observation en interaction avec le PASEC pour suivre et analyser les paramètres déterminants de la qualité de l’éducation dans les pays francophones du Sud.
Dans son discours d’ouverture de l’atelier, le Secrétaire général de la CONFEMEN, M. KI Boureima Jacques, a indiqué que la qualité de l’éducation reste aujourd’hui encore un défi majeur des systèmes éducatifs. C’est pourquoi la CONFEMEN a inscrit cette problématique au cœur des thématiques de ces deux dernières sessions ministérielles. Pour le Secrétaire général, la mise en place de l’Observatoire de la qualité de l’éducation (OQE) fait partie des réponses que la CONFEMEN entend apporter comme contribution à la réalisation de l’éducation inclusive et de qualité pour tous, particulièrement dans les pays francophones.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été l’occasion pour le Secrétaire général de renouveler ses remerciements aux ministres de l’éducation qui ont bien voulu faire participer leurs pays à ce projet pilote de l’OQE et à l’ensemble des partenaires qui sont engagés à accompagner la mise en œuvre de l’observatoire. Il a traduit sa reconnaissance à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dont l’appui financier a permis de réaliser la première étude sur l’Observatoire.