La 14e rencontre du Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation (CSFEF) s’est tenue à Dakar, du 21 au 23 octobre 2014. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Éducation nationale, M. Serigne Mbaye Thiam en présence du Secrétaire général de la CONFEMEN, M. KI Boureima Jacques, représentant le Secrétaire général de la Francophonie, M. Abdou Diouf.
Dans son message livré par le Secrétaire général de la CONFEMEN, le Secrétaire général de la Francophonie s’est réjoui que le CSFEF se soit joint à la thématique du XVe Sommet de la Francophonie, pour proposer, à l’occasion de sa 14e Rencontre, une réflexion sur les apports de l’éducation et de la formation pour la paix et le développement.
Il a réaffirmé que l’éducation doit être une priorité parmi les priorités. Car ajoutera-t-il, « son apport pour la paix et pour le développement des sociétés, pour la construction et l’épanouissement des individus, est à nul autre pareil. Négliger l’éducation de nos jeunes générations revient à compromettre l’avenir de tous, à nous exposer aux extrémismes de tous bords, à la stagnation, à la misère ».
Le Secrétaire général de la francophonie a rendu un hommage mérité aux enseignants à qui « nous confions la responsabilité de nos plus jeunes et c’est à eux qu’il incombe d’ouvrir leur esprit à la connaissance, de leur montrer la complexité du monde et de leur insuffler l’envie de le rendre meilleur ».
En soulignant le rôle important que joue l’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) dans le renforcement des capacités des enseignants, le Secrétaire général de la francophonie n’a pas manqué de saluer l’action de la CONFEMEN, qui depuis 1960, travaille sans relâche pour qu’une éducation inclusive et de qualité soit accessible au plus grand nombre d’enfants et de jeunes dans nos États et gouvernements.
À l’issue des travaux, les participants à la 14e rencontre du CSFEF ont affirmé que l’éducation est un droit fondamental pour tous les jeunes, et que cette éducation pour tous requiert des enseignantes et des enseignants qualifiés, formés et rémunérés décemment. Ils ont par ailleurs soutenu que ce défi n’est pas une utopie, qu’il est possible de financer une éducation publique de qualité pour tous. Ils demeurent convaincus que l’éducation joue un rôle essentiel pour la paix et le développement, et qu’il n’y a pas de progrès possible sans que les jeunes et les femmes y prennent toute leur place.